Antonio Vivaldi : Beatus Vir RV 597 (Psaume 111)

pour double chœur et solistes

Sopranos : Héloïse Bigand, Amélie Tatti

Direction : Ian Ward

 

Georg Philipp Telemann : Laudate Jehovam (Psaume 117) (CFA Voix amies)

 

Baldassare Galuppi : Dixit Dominus (Psaume « de David » 110) (CFA Vois Amies)

Direction : Armelle Ebel

 

François Couperin : Jubilate (Lyriade 62)

Diretion : Ian Ward

 

Antonio Vivaldi : Gloria KV 589 pour chœur et solistes

Sopranos : Héloïse Bigand, Chloé Le Tenevez

Alto : Sylviane Sokolowski

Direction : Armelle Ebel

 

Organiste :Olivier Dekeister, titulaire des orgues de saint Lambert de Vaugirard, Paris.

 

KING ARTHUR de HENRY PURCELL

Sur le livret du dramaturge et poète JOHN DRYDEN

Semi-opéra créé en 1691 au Théâtre de Dorset Garden de Londres.

 

À l'occasion de l'avènement du roi Guillaume III, J. Dryden et H. Purcell s'associent pour écrire une pièce à la gloire de l'Angleterre et de la royauté. Dans cette œuvre « de circonstance », ils célèbrent l'honneur des héros, la paix et la prospérité revenues, le droit à l'amour et aux plaisirs, revendiqués comme faisant partie intégrante du génie de la nation. Ils placent cette souveraineté dans la lignée du légendaire Roi Arthur, vainqueur des Saxons païens, mais avec lesquels il finit par fonder une nation nouvelle, appelée à une riche prospérité.

 

L'essentiel de l'argument originel tient en deux points : le preux roi Arthur se bat contre Oswald et ses Saxons pour conquérir le territoire et par-là unifier l'Angleterre. Amoureux d'Emmeline, princesse aveugle et héritière du Duché de Cornouailles, Arthur s'efforce de la libérer de l'emprise d’Oswald, en affrontant les pouvoirs occultes. L’amour est donc omniprésent dans la pièce. 

Les rôles principaux ne sont pas chantés dans la tradition de l’époque : ils sont voués au théâtre (la pièce entière dure alors près de six heures). Ainsi, bien que l’œuvre porte le nom de King Arthur, celui-ci n’apparait pas dans la partition de Purcell, de même qu’Emmeline, Merlin, Oswald, Osmond… Le chant est laissé aux seconds rôles : Prêtres, Soldats, Esprits, Bergers, Cupidon, Génie du Froid, Sirènes, Nymphes, Sylvains... Difficile alors de suivre le fil de l’histoire sans que les personnages principaux ne soient présents.

Lors d’une représentation de l’œuvre, le choix doit être fait : soit de la restituer dans sa complexité originale lyrique et théâtrale, soit de se focaliser uniquement sur la musique de Purcell, quitte à négliger, voire même à recomposer très librement l’intrigue dramatique.

Dans son interprétation de King Arthur, le Chœur de Saint-Martin-Boulogne a choisi de ne donner que la partition et de faire intervenir John Dryden qui, mêlant habilement réflexions personnelles et éléments de la trame narrative, permet à l’auditeur de suivre plus aisément l’action. Quant à l'intrigue amoureuse, le spectateur ne verra donc pas la douce Emmeline, et Arthur lui-même sera figuré par la symbolique de ses attributs royaux.

Chœurs additionnels :

 

Purcell : Funeral music for Queen Mary : Marche – Thou knowest, Lord

Purcell : Come, ye sons of art, away : Strike the viol - Sound the trumpet

Purcell : duo des sorcières (Didon & Æneas, acte 1)

Lully :  Chœur de l’hiver (Isis, acte 4)    

Photos Théâtre élisabéthain 23 novembre 2018

Photos et article publiés par l'Association AEICW

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Association des Amis de l'Eglise de l'Immaculée Conception de Wimereux

15 décembre, 16:57 · 

une interprétation enjouée, pleine d’humour dans une mise en scène minimaliste mais efficace laissant toute la place à la musique et au chant de Purcell (avec quelques intrusions, de Lully entre autres, en clin d’œil !) : bravo au coryphée (déclamant), aux choristes, aux solistes, soutenus avec brio par les instrumentistes (qui ont interprété une transcription réduite pour timbale, trompette, violoncelle, deux flûtes et clavier de la partition originale pour orchestre et clavecin !). Que nous préparez vous pour l’année prochaine ?